3. A propos de l’exposition de la porte dorée et de l’article de Sylvie Briet récemment paru dans la presse nationale intitulé « Une espèce atypique présentée à l’aquarium de la Porte Dorée[1]. En Guyane, un piranha qui vit d’herbe et d’eau fraîche »[2], on peut lire « Mais l’un des plus gros avantages de ces poissons est qu’ils sont indemnes de mercure, fait particulièrement appréciable dans cette région polluée par l’industrie aurifère ». Ceci est une contre-vérité (« Assertion contraire à la vérité » selon le Petit Robert). Dans le même registre on peut lire qu’ « indemne » signifie « Qui n’a éprouvé aucun dommage. V. Sain (et sauf) ». Or, dans l’article de Charlet et Boudou dans la revue La Recherche [3], Continuer la lecture
Les forêts tropicales : c’est pas encore fichu !
Mis en avant
Les fêtes de fin d’année viennent de se terminer et le carnaval est là[1].
Après le début de la petite saison des pluies en Guyane et en cet hiver réchauffé en Métropole, deux climats contrastés mais qui nous apportent cependant tous les deux des journées très nuageuses, grises et pluvieuses, il est grand temps de voir cette nébulosité se dissiper pour laisser place à une vie en couleur pendant le petit été de mars et le printemps comme nous y invite ce carnaval de Guyane 2004 dédié à la faune et la flore[2]. Tout n’est pas si gris même si tout n’est pas rose. Continuer la lecture
La France au Brésil, bleu-blanc-rouge-vert-jaune, ou l’exotisme guyanais vu de la Métropole
L’actualité écotouristique est plutôt chaude en Guyane[1], partagée entre les derniers propos du Ministre (Guyanais) du Tourisme Léon Bertrand à propos du Comité du Tourisme Guyanais et ceux tenus par Mr Hermès (Takari Tour) sur RFO, le pillage des pontes de tortues vertes dans la réserve régionale d’Awala-Yalimapo, la destruction d’équipements écotouristiques dans la réserve naturelle de Kaw, et la prolifération des sites clandestins d’orpaillage dans la réserve naturelle des Nouragues[2]. Continuer la lecture
Approuague et orpaillage: personne ne vous croira !
A l’approche de l’hiver[1], les murs de nos villes et les pages de nos journaux, magazines et autres périodiques favoris fleurissent d’annonces alléchantes pour des voyages exotiques sous des latitudes tropicales, voire équatoriales. C’est la période choisie par le Comité du Tourisme de la Guyane[2] pour réactiver sa campagne d’annonces vantant les mérites d’une nature sauvage, amazonienne, propice à des aventures originales, épiques et exaltantes. Les fleuves sont alors les voies d’accès à un dépaysement assuré, tant attendu par les écotouristes las des chemins classiques, jalonnés, d’autres destinations des Caraïbes, certes beaucoup plus aseptisées. La Guyane, c’est l’Amérique du Sud, Continuer la lecture
Orpaillage à la station de Saint-Eugène (Muséum National d’Histoire Naturelle)
Le 5 décembre 2001 vers 12h00, je me suis rendu avec un piroguier à la station de recherche de Saint-Eugène, site des travaux du Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) en amont de la retenue du barrage EDF de Petit Saut[1]. Le MNHN y menait depuis 1993 des recherches sur l’écosystème forestier guyanais fragmenté. C’est une station internationale d’envergure qui n’a rien à envier à d’autres par sa richesse biologique et son intérêt scientifique. Continuer la lecture